
La fin d’année 2024 a été compliquée pour moi ….
L’idée d’arrêter et de repartir dans le salariat me trottait, sauf que voir des tronches de c….. et des ambiances délétères, il en est hors de question !
L’actualité atteint un graal et en prime, j’ai reçu des nouvelles sur des états de santé de personnes qui me sont chères et ça m’a bien plombé.
Pendant longtemps, j’ai associé le deuil à la négativité, aux larmes, au marasme, au mal-être, à la dépression, au suicide …..
Je ne me retrouvais plus /pas.
Ce n’était pas cela que je voulais, je me sentais coincée dans cette thématique et en plus j’étais révoltée face à certaines pratiques d’autres thérapeutes.
J’en avais ras-le-bol, je voulais hiberner, je voulais que l’on me foute la paix, je ne voulais plus rien entendre et voir.
Et en même temps, j’avais envie de renouveau.
Le vide et le brouillard se sont installés. Je ne savais plus où j’allais, ni ce que je voulais.
J’ai eu ma bonne dose d’angoisse et de stress même si je l’ai bien caché aux yeux de toutes et tous.
Et puis, j’ai pris le temps de regarder en face, mes doutes, mes peurs, le néant et j’ai compris que j’étais en transition, que les choses devaient se déposer.
Aujourd’hui, je réalise que je ne peux pas et ne veux pas abandonner le deuil car :
- Je le connais trop bien depuis la perte de mon enfant
- J’ai même été formée pour ça, parce que même en l’ayant vécu, on passe à côté de chose et je voulais que mes accompagnements soient éthiques, pleins d’empathie et d’humilité.
- Les problèmes de poids, de douleurs somatiques, la perte d’un enfant, d’un parent, d’une fratrie, d’un animal de compagnie, l’adieu à la cigarette… font partie du deuil.
C’est pourquoi, je reprends du bon pied, cette année 2025, pour accompagner toutes les personnes qui en ont besoin.
Avec toute ma bienveillance sans fioritures et chichis
Merci de m’avoir lue jusqu’ici, si besoin de parler ou de partager quelque chose , vous pouvez passer par les réseaux sociaux ou par mail
Sylvie