Mon parcours de vie démontre qu’il n’y a pas de fatalité et que le changement est possible, que même dans l’insupportable, nous pouvons garder le moral et avancer petit pas par petit pas.
Il n’est jamais trop tard pour apprendre, jamais trop tard pour « se découvrir » et changer.
Mais revenons au début …
Très jeune, je voulais être « chir », je voulais déjà réparer !
Néanmoins, ayant des parents âgés, je me suis contentée d’un autre chemin plus »normal » sans émotions pour rester à leurs côtés.
A 7 ans, lors d’un accident de vélo qui m’a valu 5 jours de coma, j’ai vécu une EMI (expérience de mort imminente) ou EMP (expérience de mort provisoire)
Ma vision a changé, je peux balayer en quelques fractions de secondes un endroit et y déceler des choses, des détails, avoir des ressentis. ..
Cette expérience a changé ma vie, ma perception.
J’ai toujours eu la soif d’apprendre, de comprendre, d’anticiper.
Mon orientation professionnelle est restée dans le médical, je suis devenue préparatrice en officine.
A 40 ans, plus d’évolution possible pour moi, je retrouve les bancs de la fac pour devenir préparatrice hospitalière durant 13 ans, j’y prépare entre autre des chimiothérapies et je continue à me former durant ces années.
Puis le tsunami s’abat, je perds le plus jeune de mes garçons.
Je plaque tout et me forme à l’hypnose, puisque cela m’interpelle depuis bientôt 30 ans.
Puis à la PNL (programmation neuro linguistique), à l’EFT (technique de libération émotionnelle) et à la psychopathologie.
Pendant les séances, je peux tout utiliser.
Je ne suis ni protocolaire, ni scolaire.
Tout cela se fait en douceur avec simplicité.
Mon EMI a été un apprentissage quotidien pour moi, j’ai dû taire à mes parents par leurs croyances, et par mes peurs ,ce que j’ai vécu.
Cette chape de béton que j’avais posé dessus s’est fissurée et s’est détruite au décès de mon enfant.
J’ai franchi une autre étape : accompagner les personnes endeuillées.
Cette EMI a été parfois un fardeau pour moi avant de devenir un réel atout dans l’accompagnement du deuil.
Depuis 5 ans, j’ai rencontré des personnes qui m’ont permise de m’assumer et d’être en phase avec moi-même.
Cependant, je ne mets pas cela en première ligne comme un show télévisé.
Dans le silence et le respects des croyances des uns et des autres, je mets à disposition mes perceptions dans ma pratique par parcimonie.