(Patchs, gommes, puffs… la dépendance change de visage, pas de nature)
Le Mois Sans Tabac : bonne idée, mauvaise stratégie ?
Chaque mois de novembre, la France se mobilise autour du Mois Sans Tabac. Une campagne nationale censée encourager les fumeurs à décrocher.
Mais le paradoxe saute aux yeux : on vous propose d’arrêter de fumer… en vous donnant de la nicotine. Patchs, gommes, pastilles, sprays : la molécule est la même que dans la cigarette. Seule la vitesse d’absorption change.
Résultat : vous ne fumez plus, mais vous restez dépendant·e. On ne coupe pas la chaîne, on la repeint.
Les lobbys du tabac et du médicament : un duo qui ne lâche pas le marché
Le tabac tue, la nicotine rend accro — mais la nicotine rapporte. Les géants du tabac investissent désormais dans les substituts nicotiniques. Ils gagnent donc :
- quand vous fumez,
- quand vous vapotez,
- quand vous “arrêtez” avec des substituts.
Leur but n’a jamais été votre liberté. Seulement votre consommation durable, sous une forme ou une autre.
Les puffs : la nouvelle arme pour créer une dépendance plus jeune et plus rapide
Face au recul historique de la cigarette, les cigarettiers ont transformé le marché. Ils ont perdu une génération ? Ils en ont fabriqué une autre.
Les puffs sont devenues un phénomène :
- couleurs vives
- goûts sucrés
- prix bas
- “sans danger” en apparence
Mais derrière le packaging pastel, on retrouve des sels de nicotine, bien plus rapides et plus addictifs que la nicotine classique.
Une bouffée = un shoot. Une habitude = une dépendance.
Et les puffs sans nicotine ? Le piège parfait
Le “sans nicotine” donne l’illusion d’un produit inoffensif. La réalité est très différente : ces puffs conditionnent le geste, le réflexe, le rituel de détente.
Elles créent une dépendance comportementale, ce qui prépare parfaitement le terrain pour… introduire ensuite la nicotine.
Un procédé classique de conditionnement : on installe l’habitude, puis on ajoute la substance.
Les pneumologues le disent : ces produits sont une porte d’entrée, pas une sortie.
Où en est la loi sur les puffs en 2025 ?
Depuis le 26 février 2025, les puffs jetables sont officiellement interdites en France. Impossible d’en vendre, d’en distribuer, d’en offrir ou d’en détenir pour la revente. Cette interdiction provient de la Loi n° 2025-175 du 24 février 2025 et vise deux objectifs :
- Sanitaire : enrayer l’explosion de l’usage chez les jeunes.
- Écologique : réduire un déchet toxique impossible à recycler.
Concrètement : la puff jetable n’existe plus légalement sur le marché français.
Les sanctions peuvent atteindre 100 000 €, jusqu’à 200 000 € en cas de récidive.
À noter : l’interdiction ne concerne pas les vapes rechargeables et leurs cartouches. La France devient ainsi le deuxième pays européen, après la Belgique, à bannir ces produits.
Certaines zones d’ombre juridiques persistent, notamment sur la fabrication à l’étranger pour l’exportation, mais la tendance est claire : fin de partie pour les puffs jetables en France.
Sources officielles :
- Service-public.fr, “Interdiction des puffs jetables”, 26/02/2025
- Loi n° 2025-175 du 24 février 2025
- Hogan Lovells, veille réglementaire mars 2025
- OFDT, données jeunes 2024–2025
- LCP.fr, vote de l’interdiction
- ClearingTheAir.eu, 2025
En réalité, on ne veut pas que vous arrêtiez : on veut que vous continuiez différemment
Patchs, gommes, puffs, vapes… Les formes changent, la logique reste identique : maintenir la dépendance, sous une apparence plus acceptable.
Le marché ne s’effondre pas, il se transforme. Et vous, vous passez juste d’un produit à un autre.
La vraie liberté ne s’achète pas en pharmacie
Arrêter de fumer n’est pas une question de substituts. C’est une question de programmation cérébrale : une boucle inconsciente qui a associé cigarette = apaisement.
L’hypnose ne remplace pas la cigarette. Elle désactive la boucle. Elle remet le cerveau au neutre. Elle redonne le contrôle.
La liberté ne vient pas d’un patch. Elle vient de l’intérieur.
Ce Mois Sans Tabac, faites un vrai choix : la liberté
Pas une nouvelle forme de nicotine. Pas un produit “plus propre”. Pas un rituel coloré.
Un choix : respirer, penser, décider par vous-même.
Le contraire de la dépendance, ce n’est pas l’abstinence. C’est la liberté intérieure.
Prêt·e à couper la boucle pour de bon ?
Je propose un appel découverte de 15 minutes, gratuit, pour analyser votre boucle de dépendance et poser les bases d’une libération durable.
